Les conditions de d’incarcération à la prison centrale de Mbanza-Ngungu laissent à désirer. Surpopulation, étouffement, manque de soins appropriés et malnutrition, sont les difficultés auxquelles les détenus font face.
Actuellement, cette maison carcérale compte plus de 600 détenus. Une situation inquiétante déplorée par Maître Guy Matuasilua, défenseur de droits de l’Homme, chercher en droit et régime pénitentiaire.
« La surpopulation carcérale à la prison de Mbanza Ngungu est une réalité qui rend la vie invivable. Avec une capacité d’accueil d’environ 150, la prison de Mbanza Ngungu compte à ce jour plus de 600 détenus. Lorsque l’effectif augmente, les conditions de vie en détention deviennent difficiles« , a-t-il expliqué.
Et d’ajouter : étant défenseur de droits de l’homme, conformément à la loi N 23/027 du 15 juin 2023 relative à la protection et à la responsabilité du défenseur de Droits de l’Homme en République démocratique du Congo, je lance ce cri d’alarme aux autorités politico-administratives, judiciaires d’une part et aux partenaires qui interviennent dans le domaine pénitentiaire d’autres part« .
Par la même occasion, Maître Guy Matuasilua plaide pour les cas éligibles à la liberté provisoire.
« J’en profite pour plaider en faveur de cas qui sont éligibles à la liberté provisoire, faute de caution ils traînent en détention. Si les autorités judiciaires peuvent exceptionnellement, pour désengorger cette prison accorder la liberté sans caution pour ceux qui sont éligibles et qui sont bloqués faute de moyens. Aux partenaires financiers d’intervenir à travers les différentes interventions pour améliorer les conditions carcérales ».
Signalons que plusieurs morts sont enregistrés par mois à la prison centrale de Mbanza-Ngungu suite aux mauvaises conditions évoqués ci-haut.
Percy Massamba